Un grand duc rentra par la fenêtre d'une maison et alla se poser sur une des chaises de la salle à manger. Il huhula à qui voulait bien l'entendre. Il n'est que 7h du matin, le soleil était déjà levé depuis une heure, mais la maison était des plus tranquille, seul les elfes de maison s'affairaient derrière les fourneaux pour préparer le petit déjeuner de leurs maîtres. Le soleil continua de monter dans le ciel et enfin la maisonnette commença à s'animer. Une femme d'un certain âge (n'oublions pas que ces très mal vu de demander ou dire l'âge d'une dame même chez les sorcier et surtout si ces dernières sont adepte de la magie noire !) s'était levée. Du haut de l'escalier elle aperçoit l'oiseau qui n'avait pas bougé. Elle descendit, s'approcha de la table et attrapa les trois enveloppes jaunis avant que le grand duc ne se sauve en un coup d'aile ! Les Lettres étaient toutes adressées à un certain Rodolphus Lestrange. La femme retourna vers l'escalier. « Rodolphus Lestrange deuxième du nom, courrier ! » Le dit deuxième du nom était encore à moitié assoupi. Du mois était-il en phase de réveil. Il avait passé la nuit avec une charmante créature et cette dernière était partie aux aurores sans que le jeune homme ne la sente s'extirper de ses bras. La porte de sa chambre s'ouvrit brutalement sur son petit frère. « Allez Lestrange Deuxième du Nom, t'as des amis ! » Rodolphus se retourna, attrapa son oreiller et le jeta en direction de la porte. « Sois pas jaloux petit frère tu t'en feras un jour des amis, qui sait ? » L'oreiller retourna rapidement à l'envoyeur. Une fois bien réveillé, le jeune homme descendit pour aller chercher son courrier. La première était un mot griffonné vite fait de Bellatrix d'être partie sans le lui dire. La deuxième venait de Poudlard. « Chemin de traverse, à nous deux ! » Il jeta un coup d'oeil par-dessus son épaule pour lire la liste de son petit frère quand sa mère le repris « Rodolphus il y a quelque chose dans ton enveloppe encore. » Le jeune homme regarda sa mère d'un bref regard avant de retirer de l'enveloppe l'objet qui s'y trouvait encore. « Ca c'est trop cool ! » Son frère le fixa. « Capitaine de l'équipe de Quidditch cette année mon vieux ! Vivement Poudlard ! Cette année ça va être la fête ! »

« Poudlard, Poudlard, mou-du-lard... » Chantonnait Peeves d'un air joyeux flottant doucement dans les airs. La rentrée scolaire approchant ce petit monstre allait se sentir moins seul ! Et il en était fier, il pensait déjà aux quatre cents coups qu'il allait pouvoir manigancer. A Poudlard il était le roi des pires farces, de la tromperie et des mauvais tours parmi les êtres magiques. Alors qu'il se baladait tranquillement dans les couloirs du 5ème étage, il se trouve nez à nez avec les professeurs de la maison Poufsouffle. Pomona Chourave. Sans qu'il ne sache pourquoi, il attrapa la jeune femme et l'enferma dans une des armures trainant là... Quelques minutes plus tard il disparut sans crier garde. Ce ne sera que deux heures plus tard qu'elle sera libérée par Minerva McGonagall prévenue par le Baron Sanglant. Dès leur que le professeur de botanique eut raconté son histoire, le fantôme de la maison Serpentard parti à la recherche de l'esprit frappeur dans le but d'avoir une bonne discussion. « Seigneur Baron » l'interpella Nick-Quasi-Sans-Tête. Le baron se figea et regarda le deuxième fantôme arrivé. « J'ai entendu ce qui est s'est passé par le portrait de Harvey Ridgebit. Il jurerait même avoir vu un deuxième esprit frappeur ! » Le baron regarda Nick d'un regard inquisiteur. « Un deuxième esprit frappeur à Poudlard ? C'est un comble ! » A peine le baron eut finit sa phrase que l'une des chaînes qui l'habille commença à se resserrer sur sa gorge sans qu'il ne puisse rien y faire. Les autres chaines autour de lui en firent de même jusqu'à saucissonner le pauvre fantôme...


Les professeurs présents à table mangeaient tranquillement et quasi-sans bruit Minerva McGonnagal discutait avec le maitre des potions et le professeur sur les mauvaises aventures de cette dernière. « Vous vous rendez comptes, nous avons mis plus de deux heures avant de débarrasser le Baron de ces chaînes qu'il le tenait en saucisson. Et ce matin c'était toi Pomona dans l'armure. Jamais on arrivera à faire entendre raison à Peeves, autant qu'il s'en aille de Poudlard ça évitera de se retrouver avec des élèves coincé dans des armures. » Cette fois-ci après avoir terminé sa phrase le pauvre professeur de Métamorphose se vit envoyer son assiette dans la figure. Le professeur Dumbledore qui avait tout vu venait de comprendre. « Mes chers amis j'ai bien peur qu'un deuxième esprit frappeur ne soit entré au château. Et celui serait bien pire que notre premier, car en plus de faire des farces aux sorciers, il est arrivé à instaurer un tabou sur un mot. Visiblement mieux vaut ne pas prononcer le nom de ce château, à moins que comme Minerva vous ne vouliez finir la tête dans votre assiette... »